mercredi 4 décembre 2019

Jean-Jacques Pieters a changé de collège

Jean-Jacques Pieters a changé de collège
’échevin, qui réside à Ten-Brielen, aime le contact. Grâce à son métier, il connaissait déjà bien la population; un panel qu’il a encore élargi.
Même s’il a rêvé d’un autre scénario, l’ex-directeur agit au mieux dans la marge de manœuvre laissée par la majorité.
Élu échevin Action dès le premier scrutin, Jean-Jacques Pieters (60 ans) s’est retrouvé au collège communal, mais dans la minorité, suivant le fameux statut spécial. Un résultat plutôt inattendu pour ce licencié en éducation physique, qui a passé 36 ans au Collège St-Henri, dont 17 comme directeur.
Quel est votre ressenti après une année de collège?
Mon objectif était de rendre service à la population. Pour cet aspect-là, je suis content parce que l’on me contacte et j’essaie d’agir. Par contre, je suis très déçu de la manière dont la majorité nous traite. On nous avait annoncé que nous aurions des attributions en fonction de nos compétences. Et j’ai reçu l’agriculture, un domaine qui m’était complètement étranger.
Qu’est-ce qui vous a motivé à entrer en politique?
J’ai toujours intéressé par la politique. Gilbert Deleu m’avait demandé en 2006, puis en 2012 de me présenter au scrutin. J’ai refusé car je trouvais qu’en tant que directeur d’école je n’avais pas le temps et, qu’en plus, je me devais de rester neutre. En 2018, ayant juste cessé mes fonctions, c’était le bon moment.
Qu’est-ce qui vous a le plus étonné jusqu’à présent?
Comme directeur, j’ai toujours cherché la conciliation; je pense que ce n’est qu’ainsi qu’on progresse. Or, en tant membre de la minorité, je vis dans l’absence de consensus.
Si je propose une idée, c’est d’office non. Ensuite, il faut faire preuve de courage si l’on veut quand même obtenir quelque chose.
Lors des collèges, même si une grande partie des points ne sont pas conflictuels, nous voyons que nos positions divergent. La majorité a une vision de patronat, alors que nous développons davantage une optique sociale.
Est-il facile de concilier vie politique et vie familiale?
J’ai toujours fait beaucoup d’heures et participé aux manifestations locales, notamment avec les fêtes d’école Saint-Henri. Comme les deux activités se sont enchaînées, il n’y a pas eu vraiment de cassure de rythme. De toute façon, je ne me voyais pas rester à la maison parce que j’aime le contact humain.
Vos deux attributions sont l’agriculture et le jumelage? Elles vous conviennent?
Je ne connaissais pas grand-chose au monde agricole, mais j’ai été bien accueilli. De surcroît, je bénéficie des lumières de José Ryckebosch. Je sens que les agriculteurs ont besoin de soutien et d’écoute.
Mon souhait est de les rapprocher de la population. Le 14 juin, il y aura d’ailleurs l’opération «fermes ouvertes».
Pour ce qui est des jumelages, en juin, j’ai accompagné les musiciens de Ploegsteert à Wolverton. Quant à Argenton, j’y suis attendu le week-end du 1er mai pour renouer les contacts et voir les rapprochements que nous pourrions opérer.
 Marie-France PHILIPPO - L'Avenir

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