vendredi 27 décembre 2019

Maison des solidarités pour l’ex-home?

Maison des solidarités pour l’ex-home?
Le dernier conseil de l’année a duré plus de quatre heures. Si le budget communal a tenu une grande place, bien d’autres sujets ont été abordés.
Retour sur le conseil communal du 9 décembre. En plus des budgets communaux, celui du CPAS a également été présenté par le président Frédéric Hallez. Le budget ordinaire 2020 se clôture à 14 590 639€ et la contribution de la Ville, quasi inchangée depuis des années, s’élève à 2 826 611€.
«Plutôt que de chiffres, j’ai envie de vous parler de réalisations concrètes, a poursuivi le président, mentionnant les travaux qui ont mené et mènent à la rénovation des trois maisons de repos gérées par le CPAS. Un centre de court séjour à Comines et Ploegsteert, de même qu’un centre d’accueil de jour à Ploegsteert, seront disponibles. Les habitants de notre entité qui avaient l’habitude de traverser la frontière linguistique pour trouver ce type de service pourront être satisfaits chez nous.
Au début du second trimestre 2020 ouvrira la résidence services, toujours à Ploegsteert: 20 appartements supervisés seront accessibles au tarif de 820€ par mois. Dix d’entre eux ont une vocation sociale. Une aide au loyer leur sera donc octroyée.»
Restera alors à entamer la réhabilitation de l’ancien home ploegsteertois. «Le bâtiment sera d’abord évalué techniquement afin de pouvoir en envisager l’avenir. En termes de projets, je souhaite que cette bâtisse devienne la Maison des solidarités: permanence sociale, permanence ONE, soutien à la parentalité, bar à soupe, cuisine solidaire, lieu d’accueil pour la petite enfance… sont autant de projets et de partenaires avec qui nous sommes en contact et qui permettront de donner une seconde vie à ce bâtiment emblématique.»
Un chargé de com, bien utile?
À Ten-Brielen, le service d’insertion «La Ferme» verra l’extension de son bâtiment principal et la première récolte du projet «maraîchage-circuit court», pour lequel une maraîchère a été engagée.
Le budget a été adopté à l’unanimité. L’échevin Philippe Mouton a juste déploré que le CPAS vienne d’engager un chargé de communication. «Le poste est en double emploi: la Ville possède déjà des personnes qui se chargent de la communication.» Quant à Didier Soete, il a déploré le manque de synergie entre la Ville et le CPAS. Ce à quoi Frédéric Hallez a répondu que le CPAS ne demandait pas mieux que de collaborer.
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir

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