Le
plan de sécurité, élaboré chaque année, induit au sein de la
population un sentiment de sécurité. Les objectifs principaux qu’il
nous faut combattre sont :
- les violences intrafamiliales ;
- les vols avec effraction ;
- la sécurité routière ;
- les effets :
- asa ;
- home jacking ;
- stupéfiants.
Le
nouveau plan de sécurité 2013 sera l’occasion de revoir les
objectifs, il faudra être attentif et fixer les bonnes priorités
tout en sachant que les résultats sont aussi tributaires de la
coordination efficace entre les constats établis par la police et le
suivi judiciaire.
Il
nous faut donc imaginer en permanence des projets à mettre sur pied
et dont l’objectif est d’engendrer et de maintenir la confiance
de la population envers sa police.
Voilà
les buts poursuivis mais avec quels moyens ? Car il faut savoir
qu’on nous demande continuellement d’en faire plus avec moins. Le
défi n’est pas simple mais nous ferons tout pour le relever.
Je
vous propose de passer en revue des éléments qui me semblent
importants de souligner :
- Les implantations
L’année 2012 a vu
la centralisation de tous les services à Comines, suite à la
construction d’un nouvel hôtel de police, tout en maintenant des
antennes à Warneton et au Bizet (depuis 2011 – 3 fois par semaine)
L’effort financier
est important car nous ne sommes subsidiés qu’à 35 %.
Cette centralisation
est porteuse d’un esprit d’équipe et offre, pour le travail, des
conditions idéales tant au niveau de la communication que de la
collaboration et ce, grâce à une informatisation performante que de
nombreux autres corps nous envient.
Le prochain objectif
est d’y rassembler, aussi, l’équipe des gardiens de la paix et
des agents environnementaux dans le cadre des incivilités.
- Le souci permanent de proximité
Les antennes ne sont
pas seulement des infrastructures mais ce sont également des outils
favorisant la proximité. L’isolement géographique de
Comines-Warneton demande :
- une disponibilité particulière des hommes de terrain ;
- une attention particulière des autorités supérieures.
L’avantage de cette
disponibilité est que chaque habitant connaît les hommes qui, de
par les circonstances, sont tous intégrés dans cette proximité
qu’ils fassent partie du service d’intervention, de recherche ou
du cadre administratif. C’est la meilleure façon d’instaurer la
confiance, en particulier dans les quartiers.
En ce qui concerne
l’informatisation, elle permet la précision quant à la date et
l’heure du passage de la patrouille mais aussi d’acter la demande
exacte sous forme d’un compte-rendu, disponible pour les
personnes qui en font la demande.
- Le souci continu de la sécurité
Grâce aux nombreux
efforts déjà accomplis par nos policiers, on retiendra :
- le maintien de la tranquillité dans les centres commerciaux (respect des heures de fermeture, même pour les magasins de tabac) ;
- la présence sur le terrain et pas uniquement pour des contrôles (équipes franco-belges à pied dans les centres commerciaux – cavalerie lors de grandes manifestations) ;
- la rapidité d’intervention vu l’étendue de la commune ;
- l’amélioration de la communication interne grâce à l’informatisation des procédures opérationnelles et la présence de proximité dans les quartiers ;
- le développement d’une bonne communication verticale par un bon commandement et d’une bonne communication horizontale par une répartition efficace des responsabilités entre les hommes ;
- le rôle non négligeable du chien de défense qui permet d’établir un renforcement du climat de confiance.
Dans
un proche avenir, trois
actions seront mises en place :
- des expériences de bénévolat dans les quartiers, une solution déjà expérimentée dans certaines communes (il faudra trouver la meilleure manière de l’appliquer chez nous) ;
- l’installation de caméras à Comines et au Bizet - après de nombreux contacts avec nos voisins flamands et français lors de réunions transfrontalières et une collaboration accrue dans l’identification des propriétaires au moyen du relevé des plaques d’immatriculation par l’application de nouvelles techniques ;
- l’élaboration d’un plan « catastrophe » avec le service incendie.
Voilà
comment nous allons continuer à assurer, chez nous, le
bien-être des citoyens et garder notre autonomie grâce aux contacts
noués au-delà des frontières.
Certaines
études semblent démontrer que les zones comptant moins de 75
membres du personnel ne sont pas viables et pourtant ...
Cela
fait 12 ans que je suis le président de la zone de police. Durant
cette période, de nombreux aménagements ont été faits et du
personnel recruté. Je suis fier d’être le président d’une des
plus petites zones de police qui a su s’organiser pour agir
efficacement en faveur de tous les citoyens de la commune.
Plutôt
que de fusionner les zones, il faut continuer à améliorer le
système informatique de la police, la décharger de certaines tâches
administratives ou judiciaires afin de permettre aux policiers d’être
davantage présents sur le terrain que ce soit dans le cadre de la
prévention, de l’intervention et dans les quartiers.
Telle
est la police de l’avenir !
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