Le
restaurant «Cinecitta», où se déroulait la rencontre, est dédié
au cinéma italien. Les écologistes se veulent des acteurs de
premier plan, participant à tous les feuilletons.
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Philippe
Mouton a résumé les différents thèmes auxquels son groupe s’est
intéressé: les Zones d’Activités Économiques, l’école
communale, le développement de la Société d’Histoire, le Centre
Plugstreet, l’aménagement du territoire et la biodiversité,
l’emploi communal, etc.
Posez
votre question au conseil !
Les
interventions de Philippe Mouton au conseil communal sont multiples
et, à chaque séance, il ajoute un ou deux points au menu de la
soirée.
«Nous
voudrions que les citoyens soient plus informés sur les projets en
cours afin qu’ils réagissent davantage. Récemment, il y a eu une
réunion relative au bassin d’orage sur la Douve. Cela concerne un
investissement de 1 350 000€ et il n’y avait pas grand monde!
Peut-être parce que l’information n’a pas vraiment été
diffusée auprès de la population.»
Dans
le même ordre d’idée, le groupe Écolo voudrait que l’on
applique une nouvelle disposition décrétale en vigueur depuis avril
2013: le fait qu’un citoyen puisse poser directement une question
lors du conseil communal, tout en respectant un cadre légal.
«Il
y a environ trois mois, une première question a été posée à
Tournai, renchérit Marie-Christine Lefebvre,
conseillère communale Écolo dans la ville à la belle
cathédrale, Cette formule apporte
quelque chose à la démocratie.»
La
dure loide l’opposition
Priorité
numéro un du groupe Écolo: le logement. «Vu
notre situation géographique, il existe une surenchère du loyer.
D’où la nécessité du logement social. Il n’y en a jamais assez
et l’on peut dire merci à Jean-Marc Nollet pour son action. L’un
des défis du XXIe siècle sera de donner un logement décent à
chacun.»
La
situation des travailleurs communaux les préoccupe également. «Il
faut qu’ils œuvrent dans des conditions correctes et que ceux qui
arrivent à l’âge de la retraite soient remplacés», a
affirmé Frank Efesotti.
Quant
à Dorine Verhelst, elle a présenté ses différentes actions en
tant qu’élue au CPAS.
À
la question de savoir s’il n’est pas trop difficile d’être
dans l’opposition, Philippe Mouton a répondu de façon
combative: «Je suis très heureux de ne
plus être seul! Avec Frank, on partage des idées. Chaque conseil
communal nous prend trois ou quatre heures de préparation.
Le
problème, c’est que dans le chef de la majorité, on n’avoue pas
qu’on peut avoir une influence sur les décisions. Le bourgmestre
Gilbert Deleu fait semblant de ne pas entendre, mais il prend note et
ne dit pas non.
Ce
serait d’ailleurs le carton rouge de la mandature: cette forme de
mépris que l’on ressent à l’égard de l’opposition. Ce serait
tellement plus profitable à la population si on travaillait
ensemble».
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