Écolo a officiellement lancé sa campagne électorale avec des propositions constructives pour un monde meilleur.
Vendredi soir, dans la salle 2 de la MJC, la locale Écolo de Comines-Warneton a présenté ses premiers candidats pour les élections d’octobre. Pour l’occasion, via les réseaux sociaux, elle avait invité la population à se joindre à la réflexion, mais il n’y avait pas foule. On notait toutefois la présence de Simon Varrasse, tête de liste Écolo à Mouscron.
La «locomotive» du groupe, Philippe Mouton, a précisé durant une heure les actions menées durant ces dernières années. Tout en se montrant fort conciliant avec la majorité en place.
Même si l’environnement a constitué une bonne part des interventions (inondations, zoning, Clarebout, etc.), les élus se sont aussi intéressés à la mobilité ou encore à la sécurité. Si nécessaire, la section locale a noué des liens avec les «Groen» flamands et les «Verts» français.
Sur le plan politique, Philippe Mouton a regretté devoir se battre pour accéder à certains dossiers. «En 2012, nous avions obtenu un échevin, associés aux socialistes. Ces derniers ont décidé la séparation pure et simple. En tant que simple conseiller, il n’est pas évident d’avoir accès à l’information.» Même si aucun objectif n’a été précisément établi, Philippe Mouton se verrait bien échevin…
Des propositions pour un avenir meilleur
Après avoir dévoilé le slogan «L’avenir avec vous» pour «un avenir meilleur dans notre région», les premiers candidats ont été présentés. Les deux conseillers, Philippe Mouton (Houthem) et Frank Efesotti (Bas-Warneton), rempilent. Élisabeth Serroen (Warneton) se représente et Pascal Becquart (Warneton) entre en politique. Cet opposant à l’entreprise Clarebout, âgé de 56 ans, est maître-nageur à la piscine de Comines. Son engagement est lié à la défense de la Vallée de la Lys.
La présentation s’est conclue par une séance questions/réponses.
Un intervenant s’est inquiété du peu d’intérêt de la majorité pour promouvoir le tourisme, surtout celui lié à 14-18.
«À Ypres, on exploite le moindre clou rouillé retrouvé, lui a répondu Frank Efesotti. Nous avons des atouts. Il faut savoir les vendre.»
«Comment comptez-vous encourager l’économie locale au service de l’environnement?» s’est inquiétée une dame. Philippe Mouton a évoqué diverses mesures: obliger les services publics (écoles communales et CPAS) à consommer en circuit court, favoriser l’installation de pépinières d’entreprises pour mutualiser l’espace industriel, installer des panneaux photovoltaïques sur le toit des entreprises, etc.
«J’ai assisté une fois à un conseil communal et je suis restée assise trois heures sur un radiateur. Est-ce normal?», s’est offusquée une jeune personne.
Même chose quand il s’agit de consulter un dossier au service technique où il faut rester droit avec, à sa disposition, une tablette de 50 centimètres. «Il faudrait envisager la numérisation des documents. J’espère que l’aménagement de l’ex-Blokker en bureaux communaux permettra une amélioration de l’accueil des citoyens», a conclu Philippe Mouton.
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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