lundi 23 janvier 2012

les voeux 2012 du bourgmestre à l'attention des corps de police et de sapeurs-pompiers

Vœux 2012 au corps de police



A l’occasion de la présentation des vœux au corps de police et au corps des sapeurs-pompiers, le bourgmestre est revenu sur les problèmes de sécurité, problèmes auxquels la population est particulièrement attachée.



Il a rappelé que c’est grâce aux actions menées par la police qu’un sentiment de sécurité peut être ressenti au sein de la population. C’est au fond également un sentiment de confiance envers le travail effectué par les policiers.



Pouvoir disposer de la présence d’équipes accompagnées de chiens de défense, bénéficier de la présence de la cavalerie de la police fédérale lors des manifestations importantes, intervenir rapidement lors des appels en cas de problème, tels sont les atouts de notre police mais ce ne sont pas les seuls.



Car il ne faut pas oublier la proximité, le rôle social et la communication des agents de quartier, un atout indéniable pour ce qui est de la confiance de la population envers la police.



Il y a aussi les contrôles fréquents et efficaces effectués par les services d’intervention et de recherche dans les situations conflictuelles et suspectes : la fermeture des cafés, les appels au secours mais également la manière efficace de mener les enquêtes.



Tous ces éléments font que notre Ville connaît un climat de sécurité et de confiance.



Il convient de ne pas oublier l’avancement dans le dossier de l’expérimentation des caméras avec un premier essai au Bizet



Le bourgmestre a également insisté sur les problèmes liés à notre isolement et à un effectif limité. A la question de savoir s’il faut se faire absorber dans une entité plus importante, il a répondu que ce serait un leurre.





Il a souligné la confiance dont bénéficient nos policiers et la qualité de l’organisation actuelle mais a reconnu que cela demandait à nos hommes des tours de rôle plus fréquents qu’ailleurs et, souvent, des disponibilités de bénévolat, au-delà d’un horaire normal. C’est cette façon de s’engager qui permet à la population de pouvoir compter sur les équipes et qui leur apporte la confiance indispensable à leurs différentes tâches.
Vœux 2012 au corps des sapeurs-pompiers

Dans son discours lors de la présentation des vœux par le commandant du corps des sapeurs-pompiers, le bourgmestre a particulièrement tenu à répondre aux remarques du commandant sur les exigences à poser par Comines-Warneton dans la réforme des services de secours. Il craint que le système de « zones de secours » dont celle du Hainaut Occidental qui réunit le corps des sapeurs-pompiers et des services de secours ne permette pas de tenir compte de notre situation d’isolement et d’éloignement.

L’analyse des premières décisions montre qu’on n’a pas tenu compte des réels besoins de notre commune tout en favorisant des doubles emplois dans des cas de proximité réciproque ailleurs dans la zone.

D’autre part, tous les crédits prévus n’ont pas été épuisés alors qu’il aurait fallu prévoir une rubrique spécifique pour des situations telles que celle de Comines-Warneton.

Le bourgmestre a également cité d’autres exemples :
  • l’impossibilité de disposer d’un camion-échelle alors que le nôtre a plus de 40 ans,
  • la sécurisation de nos nouvelles installations n’a pas été proposée chez nous alors qu’elle l’a été chez d’autres.

Ces manquements, parmi d’autres, appellent deux constatations :
  1. Comines-Warneton est mal apprécié quand on lui refuse certaines priorités et donc, si cela ne change pas, il faudra intervenir auprès de la cellule administrative mais aussi auprès de l’autorité politique du Ministère Fédéral de l’Intérieur afin que la situation de notre commune soit considérée comme une situation d’exception comme ce fût le cas, il y a 10 ans, lors de la fixation de notre zone de police isolée.
Lors de la fixation des conditions de fonctionnement et des aides, comment évaluer la situation locale de Comines-Warneton à ses justes besoins en sécurité-incendie et en services de secours, une chose qui semble difficile aux yeux de certains.
  1. Compter sur la motivation des hommes « volontaires ». Leur volonté leur engagement, leur disponibilité sont tels que la sécurité indispensable est assurée. C’est très souvent grâce aux efforts financiers locaux (sans subsides de l’Etat), à l’imagination des hommes et des responsables que l’on y parvient à travers des prouesses qui relèvent parfois du système D.
A titre d’exemple, en matière de formations, des hommes ont accepté de sacrifier leur temps de loisirs pour réussir à devenir formateur local au service ambulancier. Cela évite de longs déplacements et de longues absences à tous ceux qui doivent suivre cette formation et les recyclages. Cela permettra à plus de candidats et plus particulièrement des jeunes de compléter les rangs des ambulanciers et pompiers. C’est un appel lancé par le bourgmestre.
Autre exemple, il faut développer les contacts avec les corps voisins tant au-delà de la frontière nationale que de la frontière linguistique et réaliser des exercices et des manœuvres en commun.
C’est la manière de résoudre par nous-mêmes nos problèmes de sécurité locaux alors que l’autorité supérieure et les responsables de la Zone ne semblent pas en être conscients.

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