vendredi 17 février 2017

Bilan d'actions et d'interventions d' Ecolo

Mercredi après-midi, Philippe Mouton a invité la presse à son domicile de la rue de Wijtschate à Houthem afin de faire le bilan de l’action de la locale Écolo en 2016. La locale s’est penchée sur bien des projets, environnementaux ou non, essayant à chaque fois d’apporter une pierre à l’édifice du bien-être citoyen. Et les dossiers consistants se sont succédé: PCA Kortekeer, lotissements à Houthem, Clarebout Potatoes, port autonome, travaux de rectification de la Lys, zonings, etc.
L’écolo en chef n’a pas ménagé sa peine pour consulter courageusement des milliers de pages au service technique et interpeller la majorité lors des séances du conseil.
«Le bilan est mitigé. Côté positif, on note de la part de la bourgmestre ff une écoute sur plusieurs dossiers d’urbanisme, par exemple le projet refusé de 32 maisons à Houthem, en zone inondable. Côté négatif, on remarque sa méconnaissance des dossiers et sa dépendance par rapport à l’échevin Didier Vandeskelde dans les réponses faites durant les conseils communaux. Il faudrait qu’elle consulte davantage les membres de son administration pour apporter des réponses plus fiables et moins orientées politiquement.»
Et de revenir sur le «oui» à l’extension Clarebout, prononcé lors du collège du 4 janvier: «Lors du conseil du 21 novembre, j’avais demandé quelle était la position de la majorité face à l’extension. La réponse de Marie-Eve Desbuquoit était claire: un “non” unanime. Et le 4 janvier, le collège octroyait le permis, sous prétexte que la Région wallonne a émis un avis favorable car cette extension diminuerait les allées et venues et donc les nuisances. Je n’en suis pas convaincu… Et comment se fait-il que les fonctionnaires de la Ville aient, au préalable, donné un avis négatif?»
Selon lui, avec cette impression de «jouer les girouettes», la majorité a déjà débuté sa campagne électorale: «L’important est d’être sur les photos ou de faire de petites vidéos. Je me demande s’il n’y a pas mieux à faire.»Valoriser ce qui existe déjà
Cette multiplication de dossiers d’urbanisme se paiera cash pour le monde agricole: «Quelque 200 ha vont être pris aux agriculteurs, qui sont déjà soumis à une pression phénoménale. De surcroît, nous trouvons qu’il y a trop peu d’encouragement vers des alternatives. Pourquoi ne pas valoriser les produits régionaux?»
La culture et le tourisme ont aussi été évoqués: «On y recherche désespérément le charisme d’antan. Le centre d’interprétation est un bijou, mais il n’y a même pas de panneau pour en indiquer l’entrée.»
Dorine Verhelst, élue au CPAS, s’est inquiétée des centres qui se meurent: «On n’aide pas les commerçants. On préfère mettre des autocollants sur les vitrines. Il y aurait pourtant des choses concrètes à mettre en place: des aides financières pour les jeunes qui se lancent ou une réflexion sur les loyers excessifs. Le climat est déjà morose et nous craignons vraiment les retombées des travaux de la rue du Fort.»
M-F.Ph
Rob Wark (Groen Wervik), Élisabeth Serroen, Dorine Verhelst, Anne Deleruelle et Philippe Mouton 


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