Dimanche, les élus et sympathisants du MR se sont réunis dans une salle du complexe «La Howarderie» au Bizet. Sous la houlette de Jean-Marie Lemenu, secrétaire politique, chacun a fait le bilan de ses activités.
Chef de groupe au conseil communal, Didier Soete a épinglé divers aspects: «L’appareil démocratique local est grippé, a-t-il affirmé en médecin fort sollicité par les microbes des frimas hivernaux. La majorité met en quarantaine notre entité. Des exemples: la zone de secours où notre bourgmestre ff se lamente, mais ne cherche pas vraiment de solution. Le refus de collaborer avec les villes flamandes voisines pour commémorer les événements de juin 1917. Le tourisme est en baisse, le musée Plugstreet va mal et l’on est obligé de renflouer les caisses de la Régie foncière. Et que dire du commerce où l’on note bien des fermetures.»
Il est aussi revenu sur les épineux dossiers de CL Warneton et de Taveirne: «Le vote est passé en force, le 4 janvier, dans le dos de notre échevine. Pour quelles raisons? Je n’ai pas la réponse. Quid de la RN58 à 90 km/h? Le SPW est contre, mais la majorité fait le forcing et la Ville paiera les 300 000€ pour l’installation des radars-tronçons. De l’argent des contribuables pour qu’ils reçoivent des procès-verbaux! Pour les élevages industriels, la majorité a dit ‘oui’à Taveirne et ‘non’à Eddy Bourgeois. Un sacré coup de cochon à nos agriculteurs!»
Et de conclure: «Le tableau n’est pas rose et mon vœu le plus cher et d’y ajouter un peu de bleu, même beaucoup de bleu.»
La majorité retourne sa veste
Pour Arnaud Castelain, conseiller CPAS, l’année 2016 garde un goût d’inachevé: «Un peu comme le home Paul Demade… Suite à la négligence de la majorité, les structures n’ont pas été testées et le projet a pris du retard. Il est remplacé par un autre, plus onéreux, dont le devis avoisine les deux millions d’euros. À Ploegsteert, aucune concrétisation n’est annoncée. C’est en cours chez Marcourt, nous répond-on!»
Le président de la section locale du MR, Fabien Dumont, qui vient d’être reconduit dans ses fonctions, s’est inquiété de la crise profonde de la démocratie, surtout dans l’entité où le même parti est au pouvoir depuis 1953: «Il est plus que temps que les choses changent, que les électeurs votent pour d’autres et que l’on stoppe le copinage. Alors le destin des Cominois appartiendra aux Cominois.»
«Je suis fâchée comme l’est notre population vis-à-vis de la majorité. Cette dernière avait clamé qu’elle tiendrait bon face à l’entreprise Clarebout et face aux élevages industriels, s’est indignée Chantal Bertouille. Il n’a pas fallu deux mois pour qu’elle retourne sa veste. La population a été trompée. C’est avec ce genre d’attitude que l’on creuse le fossé entre les élus et la population.»
Quant à Alice Leeuwerck, vice-présidente nationale des jeunes du MR, elle souhaite que des jeunes rejoignent les rangs de la section locale et qu’ainsi, en octobre 2018, la liste proposée soit fort dynamique.
- Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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